Ce n’est pas dans les musées qu’il faut chercher des raisons d’espérer
Ce qui compte, c’est la vérité. Et j’appelle vérité tout ce qui continue. Il y a un enseignement subtil à penser qu’à cet égard, seuls les peintres peuvent apaiser notre faim. C’est qu’ils ont le privilège de se faire les romanciers du corps. C’est qu’ils travaillent dans cette manière magnifique et futile qui s’appelle le présent. Et le présent se figure toujours dans un geste. Ils ne peignent pas un sourire ou une fugitive pudeur, regret ou attente, mais un visage dans son relief d’os et sa chaleur de sang. Lire la suite…