Alexander KENT: Le Feu de l’action (Bolitho 2)

Alexander KENT: Le Feu de l’action (Bolitho 2)

Bolitho 21774. Richard Bolitho fait ses premières armes de lieutenant à bord de la frégate La Destinée sous le commandement du capitaine Dumaresq. Cap sur le sud. Première escale à Madère, où le secrétaire du capitaine est assassiné. Puis après un accroc avec un navire pirate au beau milieu de l’Atlantique, voici Rio, sa baie et son ambiance ensorcellante. C’est le moment pour Bolitho de tomber amoureux. Cependant que non sans rapport avec la belle jeune femme qui l’a séduit, une course au trésor commence, qui n’a d’autre objectif que l’or perdu des Espagnols et la traque de l’infâme pirate Garrick…

Dans une ambiance encore pleine de piraterie, ce second volet des aventures de Richard Bolitho, mieux réussi que le précédent, trouve un point d’équilibre certain entre les différentes exigences d’un roman d’aventures maritimes: une histoire d’amour éphémère et tragique; la fièvre d’une chasse au trésor; plus un contexte politique brouillé où, sous couvert de paix s’afirment les ambitions et les rivalités coloniales. La psychologie plus fouillée du personnage principal n’est pas la moindre des qualités de ce roman: avec les joies du carré, ce monde des demi-dieux à bord dont il a rêvé pendant ses années d’aspirant, Bolitho découvre aussi les angoisses du commandement, des ambitions nouvelles, ainsi que des dangers qui le conduisent à deux pas de la mort, laissant sur son visage cette cicatrice sans laquelle il n’y a pas de véritable héros. L’évocation réussie des lieux n’est pas pour rien sans doute dans le plaisir que l’on prend à ce roman. Madère et Rio offrent la saveur tropicale de douceurs menaçantes, où l’amour, l’épée et l’or composent un judicieux motif aux couleurs de la jeunesse du nouveau lieutenant Bolitho.

 

 

Alexander KENT, Le Feu de l’action (1980). Phébus Libretto, 2005.


2 réflexions sur « Alexander KENT: Le Feu de l’action (Bolitho 2) »

  1. Je ne suis pas très portée sur les romans de piraterie mais les romans d’Alexander Kent attirent mon attention depuis un certain temps. Je note donc que le premier « tome » est le meilleur. Par
    ailleurs à ma grande honte je ne connaissais pas le roman de Goethe que tu cites, je crois qu’il est nécessaire de me pencher un peu plus sur les Allemands…

  2. @Lou: en fait j’ai préféré ce deuxième tome au premier. La suite est mieux encore… mais il faut que je trouve le temps de chroniquer tous les livres lus pendant les quelques
    mois de sommeil de ce blog. Tâche impossible sans doute.

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