Honoré de Balzac: Pierrette

Ce premier volet des trois romans réunis par Balzac sous le titre des Célibataires n’est pas le plus connu des romans de la Comédie humaine. C’est dommage. Car après un début en fanfare du meilleur romanesque, on entre dans une fable sombre, peut-être l’une des plus sombres de tout l’œuvre de l’écrivain tourangeau qui, si il abandonne ici la Touraine pour une autre région n’en est pas moins impitoyable dans la démonstration qu’il dispense des mesquineries de la vie de province et d’une société qui ne peut s’ériger que sur le sacrifice de tout ce qu’il y a de beau, de touchant, de délicat.
2 commentaires
Naïk · 30 novembre -0001 à 0 h 00 min
Bonjour Cléanthe, Je découvre ces pages grâce au challenge « classiques » de Stephie. J’avais lu ce roman, moins connu, en effet, pendant mes études d’histoire sur l’enfance. J’avais aimé sur le plan
littéraire, bien sûr, mais aussi pour l’image de l’enfance à cette époque qu’il proposait.
Cléanthe · 30 novembre -0001 à 0 h 00 min
@Naïk: bienvenue dans ma bibliothèque! J’en profite pour aller faire un petit saut sur ton blog