Cynthia OZICK: Le Châle
Je ne sais pas comment je pourrais résumer ce livre. Je ne crois pas qu’il doive être résumé. Je dis même qu’il ne le doit pas. Quand un auteur choisit d’écrire sur la Shoah (écrit-on sur la Shoah?) d’une écriture si dense (92 pages), sans concessions, même pas la concession de la beauté de la langue, tellement les phrases parfois, d’une clarté remarquable à l’esprit, restent rappeuses à l’oreille, je pense que c’est une mauvaise action de vouloir le résumer….