Yves SENTE / André JUILLARD: Le testament de William S. (BD)
Août 1958. À Londres, la ville est secouée par des attaques de Teddy Boys. Ce soir-là, Blake et Mortimer assistent au Marchand de Venise au Royal Albert Hall. Alors que la représentation s’achève, ils interviennent pour protéger un couple agressé dans Kensington Gardens. Au même moment, à Venise, le marquis Stefano Da Spiri explore les sous-sols de son palais familial avec quelques invités. Ce qu’il y découvre est troublant : un mannequin figé dans une cage de verre et un manuscrit ancien, contenant les mémoires de son ancêtre Guillermo Da Spiri. Celui-ci prétend avoir été un proche de William Shakespeare… et détenir le secret d’une œuvre inédite. Trois énigmes, trois clés, trois villes : la chasse peut commencer…
C’est en lisant le billet de ta d loi du ciné, dans le cadre du challenge Escapades en Europe, que j’ai eu envie de découvrir cet album. Et je n’ai pas été déçu. Avec Le testament de William S., Juillard et Sente signent une aventure dense et habile, où enquête policière, chasse au trésor et plongée dans le passé s’entrecroisent autour d’une question aussi fascinante que polémique : qui était vraiment William Shakespeare ?
Derrière ce vingt-quatrième album de la série Blake et Mortimer, se déploie une intrigue érudite et rythmée. Tandis que Blake enquête sur les membres de la Loge d’Oxford à Londres, Mortimer rejoint l’Italie avec Sarah et la milliardaire Elizabeth McKenzie. Ensemble, ils tentent de résoudre les énigmes laissées par Guillermo Da Spiri. Vérone, Ravenne, Venise : à chaque étape, une clé cachée, une énigme déchiffrée, une course contre la montre. Les hommes d’Olrik — Sharkey et Freddy — rôdent, prêts à tout pour s’emparer du manuscrit.
Le testament de William S. mêle élégamment aventure classique, énigme littéraire et arrière-fond historique. Un album qui ne pouvait que séduire l’amateur de Blake et Mortimer que je suis, avec en prime une petite plongée dans le monde de la littérature élisabéthaine.

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